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A pas compris. Mais j'ai des problèmes de concentration ce soir.
2h53. Enfin je crois. (Journalistes de merde même pas capables de calculer des décalages horaires)... Mouarf.
J'ai rien dis, tu étais sur la bonne piste (donc pour le coup je vois pas ou Nao voulais en venir ), il est 2H40 et je sens le ciel qui commence à sombrer.
(Mes vannes sont-elles donc si sophistiquées que ça ? )
24 janvier 1961, près de Seymour Johnson Air Force Base, Goldsboro, Caroline du Nord. Un bombardier B-52 explose en plein vol, relâchant deux bombes nucléaires Mark 39. Une des bombes tombe dans un champ boueux et s'enfouit à sept mètres de profondeur ; l'autre tombe en douceur après avoir ouvert son parachute. Après étude, il est établi que cinq de ses six dispositifs de sécurité n'ont pas fonctionné : un simple commutateur a empêché l'explosion de cette bombe nucléaire de 2,4 mégatonnes. Une portion enfouie de l'arme contenant de l'uranium n'a pu être récupérée : l'armée a acquis le terrain et fait régulièrement des tests1
Et plus exactement pour vous, les français! Oui à partir d'aujourd'hui, ceux qui ont un abonnement chez l'opérateur Bouygues Telecom, pourront accéder au service de NTT DoCoMo et ainsi télécharger sur leur téléphone portable, les derniers mangas traduits en Français.Pour l'instant les mangas les plus populaires, tels que Dragon Ball, Naruto, Death Note sont disponibles en téléchargement, mais vous devriez en voir apparaître d'autres assez rapidement.
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Quote from Mythos on on 22 July 2009 à 2h32J'ai rien dis, tu étais sur la bonne piste (donc pour le coup je vois pas ou Nao voulais en venir ), il est 2H40 et je sens le ciel qui commence à sombrer.Tu devais être mal placé en France, moi ça faisait déjà quelques heures qu'elle avait commencé, en fait !(Mes vannes sont-elles donc si sophistiquées que ça ? )
Quote from Nao/Gilles on on 22 July 2009 à 8h07(Mes vannes sont-elles donc si sophistiquées que ça ? )Je pense pas, moi j'ai compris du premier coup...
Bon...L'éclipse a eu lieu cette nuit... Donc le soleil était de l'autre côté de la Terre... Donc c'est aussi une éclipse... Qui se reproduit toutes les nuits et dure des heures. Hop.
Leur histoire aura fait couler beaucoup d'encre : après six ans de vie commune, Harry a abandonné son compagnon Pepper pour tomber dans les ailes de Linda, une veuve esseulée de l'île aux pingouins du zoo de San Francisco, d'après le Los Angeles Times du vendredi 17 juillet. Harry et Pepper, deux pingouins de Magellan qui filaient le parfait amour et n'hésitaient pas à couver les ½ufs abandonnés par leurs congénères, se sont séparés après qu'Harry fut parti s'installer dans le nid voisin avec une femelle de la même espèce, veuve depuis quelques mois.La nouvelle a suscité moult réactions sur la blogosphère, où la veuve a immédiatement été traitée de "briseuse de couple" ne vivant que pour "son propre bonheur, sans se soucier de ceux qu'elle pourrait blesser". Harrison Edell, un employé du zoo, est plus pragmatique, expliquant que le partenaire de Linda était une sorte de chef et qu'il possédait sur l'île non pas un, mais deux nids. Or "la propriété foncière, chez les pingouins, ça compte", assure-t-il, et Linda était devenue "un bon parti". Alors que Pepper rejoignait le clan des célibataires, le site chrétien OneNewsNow.com en profitait pour affirmer que la rupture des deux pingouins apportait la preuve que "la nature préfère les relations hétérosexuelles".
(…)Le mariage est la coupure, l'étape capitalePendant ce voyage, j'ai naturellement observé les femmes. Ce pays, à force de les vénérer, leur demande des choses inhumaines. «Au collège (l'équivalent de notre université, NDLR), m'explique Karen Taylor, les jeunes Américaines vivent très libérées, même sexuellement. Après le mariage, c'est l'inverse, brutalement, et pour la durée de l'existence entière.» Le mariage est donc la coupure, l'étape capitale. La panoplie de cette rupture est rituelle. Elle comprend la robe de mariée coupée pour la valse, la plaque d'imprimerie de l'annonce du mariage dans le Times, les 120 000 dollars de revenus annuels pour débuter, le diadème de perles pour maintenir bien hautes les illusions. En attendant l'arrivée d'un John ou d'une Kimberly, des projets de grandes maisons, de salles de séjour avec vue panoramique, les trois enfants réunis un jour sur la carte de v½ux de Noël et les photos découpées dans le Wichita Eagle, qui montreront M. et Mme Gordon B. Miller, rayonnants, en smoking et robe longue, au bal caritatif annuel de l'orchestre symphonique local.Je visite une école et, devant la sortie, j'attends sur un banc le photographe avec lequel je travaille. J'écoute les conversations des jeunes femmes alentours. Elles attendent leurs petits. L'une d'elles, plus coquette, porte des talons hauts. Elle a l'air de Bambi sur la glace. Elles sont jeunes, même pas la moitié de mon âge. Au milieu de l'armada des landaus qui attendent les enfants, elles semblent des hirondelles glissant dans l'air avec ravissement. C'est une conspiration d'éclats de joie, tissée de l'amour infiniment possessif des enfants. Elles se sont jetées dans l'amour la tête la première. Elles comparent et s'émerveillent de leurs maris, de leurs maisons, de leurs métiers, de la vie pleine d'espoir, enjouées d'être enfin à leurs places de mères, en route vers un bonheur clair et sans écueils, bien au large de leurs parents, que la vie a touchés et coulés.Dans un supermarché, j'observe les mères, des femmes de ma génération, des beautés façonnées sur le mode malléable des années soixante. Elles font la queue aux caisses, avec leurs visages de pierre, des traits refaits qui ne cachent pas leurs masques d'amertume et de ressentiment. Elles se sont fait avoir, leurs bouches entraînées à sourire et à minauder ont renoncé à toute gentillesse. La grâce depuis longtemps s'est envolée. Les corps se sont empâtés, engoncés dans une obésité agressive, celle des accros aux glaces Häagen-Dazs, comme si elles s'étaient gavées de litres de ces desserts pour se venger délibérément du rôle impossible qu'on leur demande de jouer dans la société. (…)
Intox. Au présentateur vedette Michel Drucker, qui lui demandait : «Dans quelques jours, les Français vont partir en vacances, pas tous. Certains ne pourront pas en raison des problèmes économiques qu’ils rencontrent. Qu’avez-vous à leur dire en ce soir de fête nationale ?» (1), le président de la République répondait : «Vous savez, ceux qui partent en vacances, ils l’ont bien mérité parce que nous avons eu une année bien difficile […]. Bonnes vacances à ceux qui partent. Ceux qui ne partent pas, notamment avec le RSA, nous avons créé un nouveau système pour les aider.» Le monde vu par Nicolas Sarkozy, où l’éternelle dichotomie entre la France qui travaille et qui se lève tôt et l’autre bout de France, qui se lève visiblement plus tard, qui ne travaille visiblement pas autant. Une France qui a moins mérité de partir en vacances mais pour qui Sarkozy a tout de même créé le RSA. C’eut été si simple.Désintox. Sauf que les allocataires de minima sociaux ne sont pas les seuls Français qui passent à côté des vacances. Selon une étude réalisée par BVA pour l’Agence nationale pour les chèques-vacances (ANCV) et publiée en juin dernier (2), 16 millions de personnes ne sont pas parties en 2008, soit 35 % des Français de plus de 18 ans. Un chiffre qui, n’en déplaise au méritocratique chef de l’Etat, dépasse de beaucoup les 1,2 million de foyers bénéficiaires du RMI. Même si l’on ajoute à ce chiffre les 200 000 familles qui touchent l’API (Allocation parent isolé), et même si l’on reprend la projection du gouvernement qui veut, qu’à terme, plus de 3 millions de foyers percevront le RSA, on constate que les non-partants en vacances ne sont pas que des inactifs ou partiellement actifs abonnés à l’assistance publique. (…)
«Vous voulez rencontrer quelqu'un de vraiment pauvre? Mais tout le monde est pauvre ici ! Tiens, la maison de Brian, à côté… Brian ! Approche ! Viens voir le monsieur !» Bill Blank appelle le voisin. Bill est le maire de Treece, une «ville fantôme» d'environ cent habitants, située sur la ligne qui départage le Kansas et l'Oklahoma. Nous sortons de l'hôtel de ville, qui est une baraque en planche prête à s'effondrer. Bill se gratte la peau. Brian s'approche en se grattant les bras. Ils ont des boutons partout. À Wichita, à quatre heures de route de Treece, Tom Shine, le rédacteur en chef du Wichita Eagle, m'avait indiqué cet endroit déshérité. Il m'avait dit : «Si vous allez là-bas, mettez des vêtements que vous pourrez jeter ensuite.» J'avais compris que c'était la poubelle du pays. Avec la franchise qui les caractérise, les Américains ont baptisé les Blancs extrêmement pauvres les «white trash» (les ordures blanches).Un phénomène étrange affecte tous les pays riches, de la Suisse à la Suède en passant par les États-Unis : environ 3,5 % de la population demeure en permanence très en dessous des seuils de pauvreté. On a beau faire, ce pourcentage demeure incompressible. Ce sont nos clochards, des garçons de ferme à la campagne, mais aussi des familles isolées dont les adultes sont illettrés et incapables de remplir les formulaires pour demander une assistance publique. Le père Joseph Wresinski, qui leur avait consacré son existence en France en fondant l'association Aide à toute détresse, avait inventé une expression pour les désigner : «le quart-monde». Dans nos sociétés, ces personnes extrêmement pauvres sont à peu près le même nombre que les très riches.En Amérique, 75 % des pauvres possèdent une voiture (…)